Fonds de soutien à la recherche et Subventions de Projet Supplémentaires
Le Fonds de soutien à la recherche (FSR) du Gouvernement du Canada vise à aider les établissements d’enseignement postsecondaire ainsi que les hôpitaux et instituts de recherche qui leur sont affiliés, à couvrir les dépenses engagées dans la gestion des travaux de recherche financés par les trois organismes subventionnaires fédéraux :
- les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC);
- le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG);
- le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH).
Selon les contrats d’affiliation qui sont toujours en cours, le partage des frais indirects du gouvernement fédéral est calculé annuellement. Une partie importante de la recherche à l'UdeM se déroule dans ses établissements hospitaliers affiliés, c'est pourquoi ces derniers reçoivent annuellement un peu plus de 7 M $ du Fonds de soutien à la recherche. Au cours des années, le partage entre les établissements et UdeM a été celui-ci :
2017-2018 : UdeM : | 11 397 305 $ | Affiliés : 7 098 365 $ |
2018-2019 : UdeM : | 11 004 246 $ | Affiliés : 7 099 393 $ |
2019-2020 : UdeM : | 10 081 045 $ | Affiliés : 7 777 539 $ |
2020-2021 : UdeM : | 10 346 119 $ | Affilés : 7 044 479 $ |
Les dépenses des dernières années sont indiquées au tableau suivant :
Pour l’exercice 2022-2023, l'UdeM et ses établissements affiliés se partageront la somme de 16 687 096 $ du Fonds de soutien à la recherche.
Le gouvernement utilise les données des exercices 2018-2019, 2019-2020 et 2020-2021 et la somme des financements utilisée pour le calcul des frais indirects de recherche s’élève en moyenne annuellement à 100 M$ pour UdeM. Le montant versé par le FSR représente un apport de 16,66 % de ces financements et appuie les autres sources de financement internes et externes pour le soutien à l’activité générale de recherche de l’Université de Montréal, la plus grande université de recherche francophone en Amérique.
Ces fonds sont utilisés dans 5 grandes catégories de dépenses :
- Installations : la rénovation, l’entretien et fonctionnement des installations de recherche (chauffage, climatisation, etc.),
- Ressources : les acquisitions des revues, livres et périodiques, l’accès aux collections des bibliothèques pour le personnel de recherche, tant sur le campus que dans les centres affiliés, et l’amélioration des ressources informatiques pour la recherche (base de données et systèmes de gestion de subventions)
- Gestion et administration : soutien administratif à l’obtention de fonds de recherche et à l'administration des subventions, incluant les ressources de la direction des finances, des RH, du service des achats et du bureau de la recherche).
- Exigences réglementaires et normes d'agrément : les comités éthiques et de déontologie animale, soutien technique pour le soin des animaux et de la santé sécurité dans les laboratoires.
- Propriété intellectuelle et mobilisation des connaissances : soutien de la valorisation des résultats de recherche et les activités de transferts de connaissances.
Depuis 2018-2019, le gouvernement canadien finance aussi le programme Subventions de projet supplémentaires (SPS) et permet à l'UdeM et ses établissements affiliés de recevoir des argents pour des activités particulières. Ces fonds doivent être investis dans les domaines prioritaires ciblés par le gouvernement et ceux-ci sont :
- les activités d’innovation et de commercialisation,
- la réfection d’installations y compris l’entretien reporté,les ressources d’information, y compris les ressources numériques, le libre accès et les bases de données
- l’équité, la diversité et le renouvellement du corps professoral (dans le contexte d’une augmentation de l’équité, de la diversité et de l’inclusion).
Pour l’exercice 2022-2023, l'UdeM et ses établissements affiliés se partageront la somme de 3 457 741$ du programme Subventions de projet supplémentaires.
À l’Université de Montréal, de 2019-2020 à 2021-2022 un choix particulier de mutualisation des ressources a permis d’établir 3 projets prioritaires issus des travaux du Laboratoire d’Innovation du Vice-rectorat à la recherche, à la Découverte, à la Création et à l’Innovation : le Consortium Santé Numérique, Inven_T, et Place aux Premiers Peuples.
Des projets à l'UdeM ont aussi reçus des fonds de ce programme et pour servir la communauté de recherche. Il s’agit du Registre d’Infrastructures et Équipements pour la recherche (RIÉ), plateforme numérique développée par le Centre d’Expertise Numérique pour la Recherche, centre intégré au Bureau Recherche Développement Valorisation de l’Université de Montréal. Les fonds investis pour le projet RIÉ correspondent au domaine prioritaire ciblé C : ressources d’information.
Le Bureau de la conduite responsable en recherche a aussi bénéficié aussi du soutien du programme puisqu’une part du développement et de l’implantation de la plateforme NAGANO au sein des 7 comités éthiques de l'UdeM (5 humains, 2 animaux) est financé par les fonds du SPS. Les fonds investis dans la projet NAGANO correspondent au domaine prioritaire ciblé C : ressources d’information.
En 2022-2023 et pour les années 2023-2024 et 2024-2025 l’Université de Montréal et ces centres affiliés ont choisi de renforcer les activités du Consortium Santé Numérique en y ajoutant de nouveaux volets et la mise sur pied de 3 autres initiatives communes : Vers une Innovation Responsable, Plateformes écoresponsables en recherche et Actions Équité, Diversité et Inclusion. Ces 4 projets s’appuient sur les travaux de la vague précédente tout en répondant à de nouveaux besoins émergents et en établissant de nouveaux objectifs à atteindre dans un souci toujours plus grand de formation et de sensibilisation aux enjeux de société actuels. Vous trouverez ici, la demande déposée auprès du gouvernement fédéral.