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Appui aux initiatives intersectorielles

Dates importantes

2 concours par année

Printemps 2023 :

  • 24 mars 2023 :
    Avis d’intérêt
  • 24 avril 2023 :
    Dépôt de la demande
  • Fin mai 2023 :
    Annonce des résultats

Automne 2023 : dates à venir

Directives et formulaire

Des questions ?

Contacter Elisabeth Tutschek
Conseillère à la mobilisation des connaissances

But

Les subventions offertes grâce à ce programme visent à soutenir l’élaboration et la structuration de nouvelles initiatives intersectorielles à fort potentiel d’innovation, à faire financer par un programme ou un organisme externe*. Les projets s’inscrivant dans le cadre du Laboratoire d’Innovation pourraient recevoir un appui stratégique et logistique complémentaire aux fonds versés (ex. maillage, gouvernance, appui à l’organisation d’événements, etc.), selon les besoins identifiés.

Les subventions aideront les chercheur.ses à :

  • favoriser les maillages intersectoriels (ex. rencontre avec les partenaires, collecte et analyse des données préliminaires)
  • préparer le montage d’un projet en vue de son financement à l’externe (incluant la préparation des documents requis, le cas échéant).

*Les chercheur.ses financé.es par ce programme s’engagent à présenter une demande de financement dans l’année qui suit (par exemple FRQ-AUDACE, FNFR-Exploration), ou à un autre programme d’envergure.

Domaines

Ouvert à tous les secteurs.

Les propositions doivent être des collaborations entre des chercheur.ses d'au moins deux (2) des trois (3) secteurs suivants :

  1. sciences sociales, sciences humaines, arts et lettres,
  2. Sciences et technologies,
  3. Santé.

Critères

  1. Niveau d'intégration intersectorielle ;
  2. Potentiel d'innovation ;
  3. Retombées anticipées ;
  4. Stratégie de financement envisagée ;
  5. Pertinence et nécessité du soutien demandé ;
  6. Réalisme du budget et du calendrier de réalisation.

Admissibilité

Une demande doit être déposée par une équipe composée au minimum par un.e professeur.e* de l’UdeM et un.e professeur.e* (co-chercheur.se) d’un secteur différent, de l’UdeM, de HEC Montréal ou de Polytechnique Montréal.

*Professeur.e régulier.ère (adjoint.e, agrégé.e, titulaire), ou équivalent, selon les termes des conventions collectives applicables.

Montant et durée

Subvention maximum par projet : 20 000 $ (Les montants demandés devraient refléter les besoins réels du projet et peuvent être en-deçà du maximum.)

Budget total du programme : 120 000 $ par an.

Subvention d’une année pour des activités devant être réalisées entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2023.

Les propositions intersectorielles s’inscrivant dans l’un des domaines ciblés par le Laboratoire d’Innovation pourront bénéficier d’un appui complémentaire. Le Laboratoire offre un appui stratégique, opérationnel et logistique afin de :

  • stimuler le dialogue intersectoriel ;
  • augmenter l’impact des secteurs d’excellence en recherche déjà existants, et en faire naître de nouveaux ;
  • soutenir le développement d’approches collaboratives et de regards innovants pour répondre à des enjeux majeurs de société ;
  • encourager les interactions entre la formation, la recherche, l’engagement communautaire et la pratique grâce au partage des connaissances.

Liste des projets subventionnés 2022-2023

Chercheur.e - Faculté / ÉcoleCo-chercheur.e - Faculté / École
Nadia Gosselin - Faculté des arts et des sciences, PsychologieAlex Desautels - Faculté de médecine, Neurosciences
Octroi : 20 000$

Création du Réseau québécois de recherche sur le sommeil pour une science innovante et intersectorielle

Nous proposons la création du Réseau québécois de recherche sur le sommeil dont la mission sera de propulser la recherche sur le sommeil pour en faire une science hautement innovante et intersectorielle ayant un impact concret sur le bien-être physique, psychologique et social de la population tout au long de la vie. En tant que nouveau réseau, un important processus de consultation et de priorisation est mis en place. Pour y parvenir, les chercheur.euse.s des secteurs social, culturel, santé, génie et sciences naturelles ont été invité.e.s dans cette réflexion, ainsi que des intervenant.e.s du milieu médical et communautaire, des associations professionnelles, de l’industrie pharmaceutique, des programmeur.e.s, des étudiant.e.s, des technologues en électrophysiologie médicale et en inhalothérapie et des patient.e.s partenaires. Une journée de consultation avec les membres et les partenaires est prévue à l’hiver 2023 en présentiel. Déjà, des besoins criants ont été identifiés. Ceux-ci incluent le mentorat de la relève, le développement d’interventions personnalisées, la science ouverte et la gestion FAIR des données, l’innovation dans les technologies et les outils d’analyse grâce aux approches computationnelles et d’intelligence artificielle, une science du sommeil qui se penche sur les disparités, l’intégration d’une perspective socioculturelle, l’étude du lien entre le sommeil et la santé au travail, la formation des médecins et des professionnel.le.s, et le besoin d’actualiser les politiques de santé publique.
Chercheur.e - Faculté / ÉcoleCo-chercheur.e - Faculté / École
Isabelle Thomas - Faculté de l'aménagement, École d'urbanisme et d'architecture de paysagePatrick Cloos - Faculté des arts et des sciences, École de travail social
Octroi : 20 000$

Développement d’une méthodologie permettant l'évaluation des impacts des catastrophes liées aux évènements climatiques extrêmes sur la vulnérabilité sociale des territoires à travers la santé des populations

Face au changement climatique et ses impacts multiples, dont les évènements climatiques extrêmes (ECE) qui augmentent en fréquence comme en intensité à travers le monde, la nécessité d’adapter les territoires à cette réalité est devenue obligatoire et urgente. Pour inciter à une transition rapide et efficace, de nombreux outils sont développés afin de présenter aux décisionnaires des leviers innovants susceptibles d’aider à la construction de territoires résilients face au ECE. Très souvent, ce sont dans les pays développés où ces solutions émergent, et sont alors spécifiques à la réalité de leur territoire.En plus de cela, de parle caractère systémique complexe de la résilience urbaine face aux ECE, beaucoup peinent à couvrir l’ensemble des enjeux qui y sont liés, dont ceux concernant la santé des populations. Pour répondre à cette problématique, le projet vise à la création d’une méthodologie qui soit capable: 1) De mettre en évidence les impacts des ECE sur la santé des populations 2) De s’adapter aux différents contextes sociaux/territoriaux 3) De chiffrer le coût de ces impacts sur les communautés à des échelles locales de sorte à inciter les décisionnaires à agir, et permettre la mise en place d’actions adaptées à la réalité des territoires concernées. Celle-ci pourra ensuite s’intégrer aux analyses coûts-bénéfices à l’origine des différentes politiques d’aménagement actuelles. Réaliser cela à travers l’analyse de données de régions dont les caractéristiques territoriales et sociales diffèrent sur de nombreux points, comme le Québec et les Caraïbes, permettra de favoriser grandement sa flexibilité.
Chercheur.e - Faculté / ÉcoleCo-chercheur.e - Faculté / École
Hugo Wurtele - Faculté de médecineFarida Cheriet - École Polytechnique
Octroi : 20 000$

Détermination de la progression de la phase S du cycle cellulaire en utilisant l’intelligence artificielle : un nouvel outil pour la découverte de médicaments anticancer

Le cancer est une maladie associée au vieillissement des populations, une composante importante du thème « La vie repensée » du laboratoire d’innovation de l’Université de Montréal. L’âge est ainsi considéré comme étant un des principaux facteurs de risque pour cette maladie. Les cellules cancéreuses sont caractérisées par une croissance incontrôlée et par une forte instabilité de leur matériel génétique. En effet, de récentes recherches ont clairement démontré que divers mécanismes cellulaires permettant le maintien de la stabilité du génome sont fréquemment inactivés dans le cancer. D’autres part, plusieurs études pré-cliniques ont démontré que l’inactivation de mécanismes contrôlant la duplication et la réparation du matériel génétique sensibilise fortement les cellules cancéreuses aux agents de chimiothérapie standard. Ceci a mené à un intérêt grandissant pour le développement de molécules pharmacologiques, dont certaines sont présentement testées en essais cliniques, visant à moduler l’activité des mécanismes cellulaires contrôlant la stabilité du matériel génétique pendant sa duplication. Nos travaux récents ont jeté les bases d’une nouvelle méthodologie basée sur l’analyse d’images de microscopie par intelligence artificielle permettant d’identifier des molécules qui perturbent la duplication du matériel génétique. Notre projet regroupe des expertises en biologie moléculaire (Hugo Wurtele; Département de Médecine), analyse d’image (Santiago Costantino, Département d’ophtalmologie), et intelligence artificielle (Farida Cheriet, Département de génie informatique et de génie logiciel de Polytechnique). À terme, nous croyons que notre stratégie nous permettra de cribler des banques de composés afin d’identifier d’une part de nouvelles molécules anticancer prometteuses, mais aussi d’identifier de nouveaux mécanismes cellulaires qui pourraient être ciblés pharmacologiquement dans le contexte du traitement de cette maladie. Nous proposons donc i) d’optimiser nos algorithmes d’analyse et de classification d’images, ii) de valider notre méthode en utilisant diverses conditions «contrôles», et finalement iii) de réaliser un crible de composés à petite échelle afin de réaliser une «preuve de principe» de notre stratégie.
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