Chaire de recherche du Canada sur la santé urinogynécologique et le vieillissement
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À propos
La titulaire de cette chaire, est Chantal Dumoulin, chercheuse à l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal (IUGM) et professeure à l'École de réadaptation de l'UdeM. Les recherches de la Chaire permettront, entre autres, de mieux prévenir et traiter l'incontinence urinaire, qui affecte un million de Canadiennes.
«Après 60 ans, de 40 à 50 % des femmes souffriront d'incontinence urinaire», dit Mme Dumoulin. La physiothérapeute recourt à la rééducation périnéale et pelvienne, par des exercices de musculature du plancher pelvien, afin d'enrayer le relâchement de celui-ci et ainsi de prévenir ou de réduire l'incontinence.
L'expertise de la chercheuse l'a menée, cet automne, en Australie et en Chine. Dans ce dernier pays, elle a terminé sa conférence par une séance pratique d'exercices du plancher pelvien intégrés à des mouvements de taïchi.
Mme Dumoulin est venue à son sujet d'étude un peu par hasard, après avoir été affectée, au CHU Sainte-Justine, au département d'obstétrique, où travaillaient plusieurs médecins résidents formés en France. Elle a été très surprise de constater que ces médecins prévoyaient systématiquement des séances de réadaptation du plancher pelvien pour les femmes qui venaient d'accoucher. Plus tard, quand elle eut fini ses études doctorales sur le sujet, le Dr Yves Joanette, de l'IUGM, lui a suggéré de poursuivre ses travaux sur l'incontinence chez les personnes âgées. Huit ans après, elle devenait titulaire de la seule chaire de recherche du Canada qui aborde l'incontinence.
Mme Dumoulin est aussi responsable d'un microprogramme de deuxième cycle en rééducation périnéale et pelvienne à l'École de réadaptation.
«L'incontinence est un sujet tabou, mais elle touche des milliers de personnes. Et les effets peuvent être nombreux, à commencer par la réduction des sorties, l'isolement et la sédentarité», résume Mme Dumoulin. Source : udemnouvelles
Affiliations
Unités de recherche
- Centre de recherche de l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal
- Laboratoire incontinence et vieillissement
- Plateforme de Bio-imagerie de l'Hôpital Maisonneuve-Rosemont
Autres établissements et centres de recherche
- CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal – Institut universitaire de gériatrie de Montréal (IUGM)
Adresses
Montréal (Québec), H3W 1W4, Canada
Pour en savoir plus…
Équipe
Responsables
À l’Université de Montréal
- Chantal Dumoulin - Titulaire
Expertise
Description de l’expertise
Objet de la recherche
Améliorer les soins liés à l’incontinence urinaire chez les femmes âgées canadiennes et accroître l’accessibilité aux traitements en veillant à ce que les traitements de première intention soient efficients et mieux ciblés.
Importance de la recherche
Améliorer les soins prodigués aux femmes âgées dont l’incontinence urinaire a une incidence négative sur les activités physiques et la qualité de vie.
Améliorer les traitements de première intention dans le cas de l’incontinence urinaire
Jusqu’à 55 p. 100 des femmes âgées de 65 ans ou plus souffrent d’incontinence urinaire. Environ le huitième des femmes âgées indiquent que l’incontinence urinaire est un trouble de santé chronique qui a une incidence sur leur vie quotidienne, soit une prévalence presque aussi élevée que celle du diabète et de la cardiopathie. On prévoit que le nombre de femmes âgées du Canada passe de 2,7 millions en 2010 à plus de sept millions d’ici à 2016, ce qui entraînera un accroissement proportionnel des besoins en matière de traitement de l’incontinence urinaire.
Bien que la fréquence de l’incontinence urinaire augmente en fonction du vieillissement des femmes, il ne s’agit pas d’un symptôme du vieillissement. Cependant, la plupart des femmes ne sont pas traitées et souffrent en silence des conséquences dévastatrices qu'a l’incontinence urinaire sur les plans médical et financier ainsi que sur la modification du style de vie. La physiopathologie (physiologie et pathologie) de l’incontinence urinaire et de son lien avec le vieillissement est mal comprise. À l’heure actuelle, il n’est pas possible de recenser les femmes les plus susceptibles de bénéficier d’un traitement.
Chantal Dumoulin, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la santé urinogynécologique et le vieillissement, tente de mieux comprendre l’incontinence urinaire, de mettre au point des traitements de physiothérapie plus efficaces et plus efficients ainsi que de créer un outil de diagnostic, qui aidera les cliniciens à déterminer si la physiothérapie constitue le traitement le plus approprié pour une patiente donnée et à cerner les approches de physiothérapie les plus efficaces dans le cas de certains types d’incontinence, compte tenu des caractéristiques des patientes.
La recherche de Chantal Dumoulin pourrait permettre de considérablement améliorer considérablement le traitement des femmes présentant une incontinence urinaire et mener à des interventions plus efficientes.
Projets et financement
Financement
- Chaires de recherche du Canada (CRC)
- Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC)
Publications et communications
Disciplines
- Gériatrie
- Médecine physique et réadaptation
- Physiothérapie
Champ d’expertise
- Système génito-urinaire
- Maladies chroniques chez les personnes âgées
- Qualité de vie et vieillissement
- Personne et dignité
- Âge et facteurs de risques
- Organisation des soins de santé
- Services et soins de réadaptation
- Soins à domicile
- Soins de longue durée
- Soins hospitaliers
- Soins intensifs
- Activité locomotrice / troubles du mouvement
- Aspects sociaux du vieillissement
- Maladies neurodégénératives (Vieillissement)
- Processus de vieillissement
- Physiologie
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