Destinataires: Professeurs et chercheurs, personnel de recherche, stagiaires postdoctoraux, étudiants des cycles supérieurs, administrateurs de la recherche
Chers et chères membres de la communauté de recherche de l’UdeM,
La reprise de la recherche en présentiel poursuit son cours en nos murs. Après la Faculté de médecine vétérinaire et les équipes œuvrant aux pavillons Marcelle-Coutu et Jean-Coutu, c’était au tour la semaine dernière de certains groupes dans les sciences de la nature et en recherche biomédicale de vivre leur « rentrée ». De plus en plus de sites ont ainsi commencé à s’animer prudemment et résolument.
Un bilan
En date d’hier soir, 275 plans de mitigation avaient été déposés en ligne et plus de 200 certificats d’ouverture émis suite à l’approbation par le comité de reprise des activités de recherche; plusieurs dizaines de plans sont en cours d’évaluation. Au même moment, quelque 2200 formations avaient été suivies dont 85 % avaient donné lieu à des certificats individuels.
Ce que disent ces chiffres, c’est autant la mobilisation de notre communauté que l’incroyable activité des sous-comités d’accueil et d’accompagnement. Ils rappellent également, sur un plan pratique, l’importance non seulement de suivre la formation obligatoire (en français ou en anglais), mais encore de bien s’assurer de détenir l’attestation qui est rendue disponible sur StudiUM après la réussite du test.
Quant au déroulement, l’on peut affirmer que le retour se déroule de façon ordonnée. De notre côté, des ajustements sont effectués en continu et l’expérience tirée des premiers retours revêtira d’autant plus d’importance que les prochaines semaines, les prochains mois verront un nombre toujours accru de personnes réemprunter le chemin de l’Université, sauf évolution défavorable de la situation sanitaire.
La reprise se généralise
Les étapes initiales ne visaient que les équipes devant impérativement réaliser la majeure partie de leurs travaux sur place et à même de respecter l’intégralité des directives avec des mesures de mitigation appropriées et directement applicables.
L’évaluation des plans de mitigation pour cette première cohorte est désormais complétée et toutes les autres équipes de recherche sont maintenant invitées à planifier leur retour et à proposer leur plan (gabarit disponible sur StudiUM). L’on conçoit déjà, en particulier pour les recherches avec des participants humains et celles sur le terrain, que le respect des directives puisse se heurter à des écueils particuliers qui nécessiteront des consultations, notamment auprès du sous-comité de gestion des risques, des arbitrages et des adaptations plus complexes de l’environnement.
Également, pour toutes ces équipes, « planifier le retour » ne signifie pas forcément une nécessité ou une intention de revenir à très court terme ni que l’autorisation sera donnée pour un futur immédiat. Là comme ailleurs, le retour sera échelonné dans le temps et chaque directeur, chaque directrice recevra, avec le certificat d’ouverture suivant l’acceptation de son plan de mitigation, la date précise où ce retour sera autorisé. Alors que quatre sous-comités sont fortement actifs à l’heure actuelle et que les trois autres sont à pied d’œuvre, il est avisé de planifier et de présenter un plan de mitigation sans tarder afin d’être prêt le moment venu. Surtout que la saison estivale est à nos portes.
Rappelons que le télétravail, lorsqu’il est possible, est l’option à privilégier en tout temps et, donc, la mesure de mitigation à considérer en tout premier lieu. Toutes les activités pouvant être faites à distance doivent continuer de l’être ainsi jusqu’à nouvel ordre.
Quant au port du couvre-visage, il reste obligatoire dans tout contexte où la distanciation physique de 2 mètres est impossible ou encore là où elle est difficile à respecter ou imprévisible, ce qui est le cas entre autres des laboratoires et des plateformes. Il demeure fortement recommandé en toutes circonstances.
Les recherches sur le terrain
Il existe plusieurs types de recherches sur le terrain et autant de contextes de réalisation différents.
Les directeurs et directrices d’équipes concernées par des travaux hors campus devront peser un éventail d’éléments dans leur réflexion sur les mesures de mitigation à appliquer : le lieu des recherches, le mode de transport et ses conditions (solo ou en groupe), les éventuelles restrictions à l’accès ou les exigences locales d’isolement à l’arrivée (et possiblement au retour), les contacts avec les communautés inhérents aux déplacements ou aux travaux eux-mêmes, l’éventualité et la durée d’un séjour sur place et ainsi de suite.
Certains travaux sur le terrain sont de nature foncièrement saisonnière, c’est-à-dire qu’ils doivent absolument se tenir à une période donnée de l’année (en sciences biologiques, par exemple) et certains dans les semaines actuelles ou prochaines, ce qui ajoute à l’urgence de leur redémarrage à brève échéance.
Ce sont autant de caractéristiques à préciser au plan de mitigation.
Centres affiliés
En miroir de la gouvernance de la reprise que l’UdeM a établie pour ses campus, les centres affiliés ont mis en place leur propres dispositifs et mécanismes. Il leur appartient de fixer, en fonction de leur contexte, les conditions et les modalités de retour des chercheurs et chercheuses qui y effectuent leurs travaux. En dépit des inévitables spécificités, l’on s’attend à ce que les normes et principes énoncés pour l’Université soient convergents dans l’ensemble de son réseau.
La reprise de la recherche se poursuit donc à l’UdeM, avec la même prudence et la même vigilance. Nous y parvenons jusqu’à maintenant grâce à l’appui solide des vice-doyens et vice-doyennes à la recherche, des directeurs de centres de recherche affiliés et de tous ceux et celles qui participent aux comités et sous-comités mis en place et qui ne ménagent pas leurs efforts. L’appui nous vient enfin de ceux et celles qui planifient soigneusement leur retour, appliquent scrupuleusement les directives et nous font part de leurs commentaires. Je leur suis reconnaissante de nous aider à aborder cette reprise sécuritairement et le plus sereinement possible.
En terminant, je vous encourage à consulter régulièrement la foire aux questions qui est actualisée au fur et à mesure des développements de la situation et de la disponibilité de l’information.
Bonne santé à tous et à toutes,
Marie-Josée Hébert,
Vice-rectrice à la recherche, à la découverte, à la création et à l’innovation