Richard Boyer étudie l’épidémiologie des troubles mentaux au sein de la population québécoise (adolescents, adultes et aînés). Il s’intéresse en particulier à la détresse psychologique comme indicateur de la santé mentale en santé publique, à la relation existant entre l’évolution de la détresse psychologique et celle de la vie conjugale chez aînés, ainsi qu’aux liens existant entre les troubles mentaux et le risque de suicide.

Richard Boyer détient une maîtrise en sociologie de l’Université du Québec à Montréal et un doctorat en santé publique de l’Université de Californie à Los Angeles. Il est professeur agrégé sous octrois au Département de psychiatrie de l’Université de Montréal et au Centre de recherche de l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal, membre de l'équipe Visage. Il est également coordonnateur du regroupement Santé mentale du Réseau québécois de recherche sur le vieillissement.

Ses domaines de recherche sont l’épidémiologie des troubles mentaux, du suicide en population générale et au sein de la population des aînés du Québec. 

En 2008, Richard Boyer a reçu le prix Alex-Leighton au congrès annuel de l’Association des psychiatres du Canada. Ce prix vise à reconnaitre un individu ou un groupe qui a considérablement contribué à l’essor de l’épidémiologie psychiatrique canadienne et à la diffusion de ses fondements par des études, des méthodes, un enseignement ou un transfert de connaissances novateurs.

Le Dr Boyer a été reconnu pour la valeur de son œuvre de pionnier en santé mentale publique au Canada, particulièrement au Québec. À la fin des années 80, il obtenait le financement pour effectuer les premières études de cas contrôlés au pays de jeunes adultes qui se suicident, à l’aide de la technique de l’autopsie psychologique. À la fin des années 90, il entreprenait la première étude de ce genre auprès des personnes âgées et mettait sur pied un réseau de recherche en santé mentale pour les ainés. Il a aussi dirigé le premier sondage psychiatrique informatisé fondé sur une population et validé l’échelle de détresse psychologique d’Illfeld, qui est maintenant utilisée pour les sondages au Québec.