Appui aux initiatives intersectorielles
Dates importantes
2 concours par année
Automne 2024 :
- 28 octobre 2024 :
Avis d’intérêt - 25 novembre 2024 :
Dépôt de la demande - Décembre 2024 :
Annonce des résultats
Printemps 2025 : dates à venir
Directives et formulaire
Des questions ?
Contacter Elisabeth Tutschek
Conseillère à la mobilisation des connaissances
But
Les subventions offertes grâce à ce programme visent à soutenir l’élaboration et la structuration de nouvelles initiatives intersectorielles à fort potentiel d’innovation, à faire financer par un programme ou un organisme externe*. Les projets s’inscrivant dans le cadre du Laboratoire d’Innovation pourraient recevoir un appui stratégique et logistique complémentaire aux fonds versés (ex. maillage, gouvernance, appui à l’organisation d’événements, etc.), selon les besoins identifiés.
Les subventions aideront les chercheur.ses à :
- favoriser les maillages intersectoriels (ex. rencontre avec les partenaires, collecte et analyse des données préliminaires)
- préparer le montage d’un projet en vue de son financement à l’externe (incluant la préparation des documents requis, le cas échéant).
*Les chercheur.ses financé.es par ce programme s’engagent à présenter une demande de financement dans l’année qui suit (par exemple FRQ-AUDACE, FNFR-Exploration), ou à un autre programme intersectoriel d’envergure.
Domaines
Ouvert à tous les secteurs.
Les propositions doivent être des collaborations entre des chercheur.ses d'au moins deux (2) des trois (3) secteurs suivants :
- sciences sociales, sciences humaines, arts et lettres,
- Sciences et technologies,
- Santé.
Critères
- Niveau d'intégration intersectorielle ;
- Potentiel d'innovation et approche équité, diversité et inclusion ;
- Retombées anticipées ;
- Stratégie de financement envisagée ;
- Pertinence et nécessité du soutien demandé ;
- Réalisme du budget et du calendrier de réalisation.
Admissibilité
Une demande doit être déposée par une équipe composée au minimum par un.e professeur.e* de l’UdeM et un.e professeur.e* (co-chercheur.se) d’un secteur différent, de l’UdeM, de HEC Montréal ou de Polytechnique Montréal.
*Professeur.e régulier.ère (adjoint.e, agrégé.e, titulaire), ou équivalent, selon les termes des conventions collectives applicables.
Montant et durée
Subvention maximum par projet : 20 000 $ (Les montants demandés devraient refléter les besoins réels du projet et peuvent être en-deçà du maximum.)
Budget total du programme : 120 000 $ par an.
Subvention d’une année pour des activités devant être réalisées entre le 1er janvier et le 31 décembre (concours de l'automne) ou entre le 1er juin et le 31 mai (concours du printemps).
Les propositions intersectorielles s’inscrivant dans l’un des domaines ciblés par le Laboratoire d’Innovation pourront bénéficier d’un appui complémentaire. Le Laboratoire offre un appui stratégique, opérationnel et logistique afin de :
- stimuler le dialogue intersectoriel ;
- augmenter l’impact des secteurs d’excellence en recherche déjà existants, et en faire naître de nouveaux ;
- soutenir le développement d’approches collaboratives et de regards innovants pour répondre à des enjeux majeurs de société ;
- encourager les interactions entre la formation, la recherche, l’engagement communautaire et la pratique grâce au partage des connaissances.
Liste des projets subventionnés 2023-2024
Chercheur.e - Faculté / École | Co-chercheur.e - Faculté / École |
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Charles Dupras - ESPUM, département de médecine sociale et préventive | Pierre-Marie David - Faculté de pharmacie |
Octroi : 19 999,90$ | |
Consultation Delphi en temps réel sur l'acceptabilité éthique et sociale de pistes d'action pour un secteur de la santé durable et éco-responsable au QuébecPour assurer la transition vers un secteur de la santé plus durable et écoresponsable, il est crucial de reconnaitre non seulement l'importance de cette transition, mais aussi les défis qui y sont associés. Un de ces défis relève de l'acceptabilité éthique et sociale de « compromis écologistes de santé » qui pourraient devoir - ou sembler devoir - être envisagés pour y arriver. Notre projet réunira et invitera au dialogue sur cette question, des personnes possédant une expertise et/ou une expérience pertinentes dans les domaines de la transition écologique, de l'économie circulaire et du développement durable, incluant la santé durable, par le biais d'une plateforme de consultation Delphi en temps réel. La notion de « point de basculement social » (PBS) réfère au seuil à partir duquel de petits changements quantitatifs déclenchent un processus de transition. Face à la crise climatique, Otto et al (2020) ont identifié plusieurs PBS qu'ils considèrent comme des seuils à atteindre pour une décarbonisation rapide. Nos objectifs seront les suivants : vérifier l'applicabilité des PBS d'Otto au secteur de la santé humaine ; identifier des enjeux éthiques et d'acceptabilité sociale pouvant découler de leur application, préciser les besoins en études empiriques et données sociales pour caractériser et surmonter ces enjeux; et promouvoir la collaboration intersectorielle à cet effet. Pour rencontrer ces objectifs, nous constituerons un panel d'experts et de parties prenantes qui seront invités, par et à la suite de cette consultation, à investir avec nous le champ de l'éthique de la santé durable et éco-responsable. |
Chercheur.e - Faculté / École | Co-chercheur.e - Faculté / École |
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Ahmed Hamila - FAS, département de sociologie | Robert-Paul Juster - Faculté de médecine, département de psychiatrie et d'addictologie |
Octroi : 20 000$ | |
Développer une communauté de pratique transformationnelle sur la paire de navigation en lien avec les sexualités, les genres et les migrationsLes réalités des personnes LGBTQI+ migrantes et racisées sont complexes, ce qui rend leur accès aux soins plus ardu. Notre projet vise à développer des pratiques de pointes au potentiel transformateur à travers l'implantation d'une communauté de pratique transformationnelle sur la paire navigation en lien avec les sexualités, les genres et les migrations. Celle-ci favorisera l'adoption rapide des résultats de la recherche liés à une pratique de soins intersectorielles, améliorant ainsi les interventions et les services de santé, sociaux et communautaires. Notre démarche vise à faire progresser les perspectives critiques tout en favorisant les processus participatifs. Notre méthodologie misera sur la relation avec les partenaires afin de produire des bénéfices mutuels tout en favorisant des changements sur le plan politique et pratique ainsi que l'empowerment des groupes concernés. |
Chercheur.e - Faculté / École | Co-chercheur.e - Faculté / École |
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Yan Kestens - ESPUM, département de médecine sociale et préventive | Aenishaenslin Cécile - Faculté de médecine vétérinaire, département de pathologie et microbiologie |
Octroi : 19 999.75$ | |
L'éco-pâturage dans les parcs de Montréal : un exemple de projet pour une seule santé urbaineL'écopâturage consiste à entretenir les espaces verts en milieu urbain et périurbain à l'aide d'herbivores. Cette méthode semble efficace pour contrôler les plantes invasives. Elle est économiquement avantageuse par rapport à l'utilisation de tondeuses et de pesticides, tout en rapprochant les citadins de la nature. Cependant, une évaluation scientifique des effets sur le bien-être des animaux, des personnes et de l'environnement, ainsi que des effets négatifs potentiels tels que la propagation de tiques ou de maladies zoonotiques, n'a jamais été réalisée.À Montréal, depuis 2016, l'organisme Biquette – Écopâturage propose des services d'entretien des espaces verts en utilisant des moutons dans les parcs publics de la ville. En outre, il offre des activités ludiques et didactiques à la population. La Chaire d'Excellence en Recherche du Canada "Une seule santé urbaine" de l'UdeM souhaite étudier l'impact de ce projet de manière intégrée, en tenant compte de la santé humaine, animale et environnementale. Elle vise notamment à évaluer l'impact de l'écopâturage sur la biodiversité, le bien-être humain et animal, ainsi que sur la sensibilisation aux enjeux environnementaux. Pour ce faire, des enquêtes et des évaluations seront menées auprès des habitants, des bénévoles et des utilisateurs des parcs, ainsi que sur les moutons, le tout en mesurant l'impact sur l'environnement. |
Chercheur.e - Faculté / École | Co-chercheur.e - Faculté / École |
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Shin Koseki - Faculté de l'aménagement, école d'urbanisme et d'architecture de paysage | Jean-François Lapierre - FAS, département de sciences biologiques |
Octroi : 20 000 $ | |
Paysage des risques : histoires, expérimentations et prospectives climatiques au Bas-Saint-LaurentLes conséquences des changements climatiques s’opèrent de manière disproportionnée au sein de territoires peu urbanisés où les modes de vie et les écosystèmes ont peine à s’adapter à ces bouleversements. Depuis quelques années, les communautés du Bas-Saint-Laurent développent des stratégies locales et ponctuelles pour mitiger les impacts des changements climatiques, et pour régénérer les habitats écologiques perturbés par les aménagements anthropiques. Ces expériences communautaires et citoyennes créent ainsi de nouvelles relations entre les communautés riveraines, les espèces fauniques et floristiques. Or, malgré un fort potentiel de mise à l’échelle, leurs implications écosystémiques et socio-culturelles sont encore mal comprises. Mené par des chercheurs en aménagement, en sciences sociales et en sciences naturelles en collaboration avec des organisations locales, le projet Paysage des risques : histoires, expérimentations et prospectives climatiques au Bas-Saint-Laurent vise à documenter les expérimentations paysagères et les des stratégies de restaurations écologiques en cours dans les secteurs de la Métis et de Rimouski-Neigette, et d’en évaluer les potentielsde mise à l’échelle du point de vue écologique, législatif et économique. Ce projet contribue à repenser de manière radicale le rôle des initiatives citoyennes dans la lutte aux changements climatiques, et les nouvelles relations entre humains et non-humains qui s'en dégagent. |
Chercheur.e - Faculté / École | Co-chercheur.e - Faculté / École |
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Simon Matoori - Faculté de pharmacie | Lama Séoud - Polytechnique Montréal, département de génie informatique et génie logiciel |
Octroi : 20 000 $ | |
Développement d'un test de lactate sanguin issu de la bio-ingénierie avec un système de détection par téléphone intelligent. L'objectif principal de cette proposition est de développer un test colorimétrique du lactate sanguin au point-de-service, couplé à un système de détection par smartphone, une lacune non comblée dans les soins cliniques en cas de septicémie, et de le tester dans un modèle murin de septicémie. Le projet interdisciplinaire fera appel à des stratégies d'ingénierie biomédicale pour développer la solution de dosage colorimétrique du lactate sanguin, à l'informatique et à des méthodes de traitement de l'image pour permettre la détection du changement d'absorbance à l'aide d'une caméra de téléphone intelligent, et à un modèle préclinique de pathologie septique pour valider le dosage de lactate dans le sang frais de souris septiques. Ce test au point-de-service accélérera considérablement la prise de décision clinique en cas de septicémie (diagnostic, sélection de la dose de traitement et évaluation de la réussite du traitement). Ce projet innovateur propose des stratégies de bio-ingénierie pour surmonter les difficultés rencontrées depuis une dizaine d'années dans la détection colorimétrique du sang. Combiné au système de détection basé sur un smartphone, ce test sans dispositif de détection promet de devenir une technologie de plateforme largement applicable pour l'analyse du sang capillaire au point de service de plusieurs analytes qui ne peuvent actuellement pas être testés au point-de-service (cholestérol, bilirubine, acide urique, etc.). |
Chercheur.e - Faculté / École | Co-chercheur.e - Faculté / École |
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Jean-Claude Moubarak - Faculté de médecine, département de nutrition | Mamoudou Gazibo - FAS, département de science politique |
Octroi : 20 000 $ | |
Évaluation des politiques publiques visant la création d’environnements alimentaires sains, inclusifs et durables en Guadeloupe et en Martinique La question de recherche est de savoir « pourquoi les politiques publiques nationales visant la prévention des maladies chroniques et la saine alimentation ne semblent pas avoir eu un effet positif sur l’état nutritionnelle des populations aux Antilles françaises » ? Nous émettons l’hypothèse que la mise en oeuvre des actions gouvernementales visant les environnements alimentaires sains, inclusifs et durables dans ces régions, serait relativement faible. Pour répondre à la question de recherche, la présente étude s’est donnée pour objectif général d’évaluer la mise en oeuvre des politiques permettant la création d’environnements alimentaires sains, durables et inclusifs, ainsi que la prévention des maladies non transmissibles, en Martinique et en Guadeloupe. Pour ce faire des objectifs spécifiques ont été déterminés : 1) Mener une recension critique des données de la littérature portant sur les méthodes d’évaluation des politiques publiques visant les environnements sains et durables dans la région Caraïbe – Amérique Latine (déjà réalisé en 2023) ; 2) Évaluer la mise en oeuvre des politiques publiques et des infrastructures visant la création d’environnements alimentaires favorables à la santé aux Antilles françaises (prévu pour 2024) ; 3) Réaliser une analyse critique des freins et des leviers associés à la mise en oeuvre d’une politique nutritionnelle gouvernementale visant spécifiquement les environnements alimentaires antillais (prévu en 2025). |